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Le risque de squat

Pourquoi choisir une protection anti-squat ?

   

Porte blindée multi point fracturée, le bois à été découpé autour du cylindre.

La patience et l’acharnement des
squatteurs
n’est en rien comparable
à ceux des cambrioleurs

Parce que les squatteurs ne sont pas des cambrioleurs !

Les cambrioleurs forcent une entrée, volent et repartent le plus rapidement possible. Les squatteurs, repèrent, s’organisent et entendent occuper durablement un bien immobilier.

 

Contrairement au cambrioleurs, les squatteurs prennent leur temps et persévèrent. Ils repèrent les biens vacants, consultent les cadastres, interrogent le voisinage, surveillent. Ils attendent le moment opportun, patientent pour la météo et respectent même les horaires de travail des voisins.

Nous avons également pu constater que leurs tentatives d’effraction pouvait s’étaler sur plusieurs jours.

Sur internet, vous trouverez aisément des guides pour ouvrir un squat en 5 ou 10 étapes. Le point commun de tous ces guides … prendre son temps !

« Observez si les lieux sont bien vides et s’il n’y a pas de passage. Il y a divers indices : volets fermés, boîte aux lettres pleine de vieilles pubs, tas de feuilles mortes devant la porte, jardin en friche, poubelles, état du bâtiment…

Pour vérifier s’il y a du passage, placez un bout de papier discret dans l’embrasure de chaque porte et portail et vérifiez régulièrement leur présence. Si ce n’est pas possible, trouvez un moyen d’obstruer la serrure sans la détériorer, par exemple avec un petit bout de bois ou un chewing-gum (attention, ces techniques ne sont pas toujours fiables, notamment à cause des intempéries). Repérez les lieux à différents moments de la journée et de la semaine, notamment en dehors des horaires de travail. (…)

Les intempéries et événements bruyants (pluie, tempête, matches de foot, fêtes populaires, …) permettent de couvrir les éventuels bruits inhabituels pour le voisinage. »

Le squat de A à Z

Illustration du guide "le squat de A à Z" photo noir et blanc, une homme tenant un pied de biche face à un logement vide.
   

Des tentatives d’effractions sur plusieurs jours

   

En février 2017, un groupe de squatteurs n’a pas hésité à revenir plusieurs jours de suite pour tenter d’ouvrir une de nos portes. Entre 9h et 12h tous les jours commençait visiblement le brouhaha des outils.

Ces squatteurs ont dû être dépités de constater que suite à un appel d’un gardien, qui s’étonnait de cette nouvelle routine bruyante, Valgrind avait remplacé la porte anti-squat qu’ils tentaient de forcer depuis plusieurs jours. Ils ne sont jamais revenus.

C’est cette persévérance sans limites qui différencie les squatteurs des cambrioleurs et qui doit inciter les propriétaires à protéger leur bien immobiliers vacants avec des protections spécialement développées contre le risque de squat (portes et panneaux anti-squat).

Les portes blindées certifiées face aux squatteurs

     

Les portes blindées certifiées (nous n’évoquerons pas ici les portes blindées non certifiées à bas prix dont le temps de résistance à l’effraction est de quelques secondes) sont développées pour dissuader les cambrioleurs.

La durée d’un cambriolage (effraction incluse) est généralement comprise entre 3 et 20 minutes (chiffres observés par différentes société de Vidéo-surveillance et le ministère de l’intérieur).

De fait, pour dissuader les cambrioleurs, le plus haut niveau de certification A2P, le niveau BP3, exige un temps de résistance à l’effraction de 15 minutes pour les blocs-portes blindées.

Ce temps de résistance à l’effraction a certainement de quoi décourager un cambrioleur qui préférera s’en prendre rapidement à une autre porte MAIS cela ne sera pas suffisant face à un squatteur qui entend entrer dans un bien vacant pour l’occuper durablement.

Conditions d'obtention de la certification A2P niveau de sécurité 3, outils utilisée: outils lours pour forcer, frapper et percer. temps de resistance à l'effraction = 15 minutes

* Temps de resistance en laboratoire

Évaluer le risque de squat

 

Les squatteurs ont à leur disposition des « guides » qui fournissent des conseils et astuces pour choisir le bien à squatter en fonction de sa localisation, de la durée de la vacance mais aussi de son propriétaire !

Et oui les squatteurs n’hésitent pas à anticiper les faiblesses des propriétaires en se renseignant sur leur situation. Certains biens sont plus vulnérables que d’autres :

– Les logements inoccupés proposé à la vente ou à la location. Ces biens sont facilement repérables en raison des annonces sur internet.

– Les logements en attente de règlement de succession. 

– Les logements insalubres, vetustes, en attente de travaux et de réaffectation. 

– Les grands espaces, lofts, anciens garages, bâtiments industriels, salles des fêtes etc. Ces types de bien immobilier sont une cible particulière pour les «squats politiques » ou «squat d’artistes». 

– Les domiciles meublés, innocupés le temps d’un voyage ou d’une hospitalisation. En effet, dans certains cas des marchands de sommeil n’hésitent pas à « sous-louer » les logements. Une effraction même pour quelques semaines de sous-location peut être intéressante.

Astuce : évaluez la durée de la vacance de votre bien immobilier

– En moyenne, le règlement complet d’une succession est de six mois (www.notaire.fr).

– En France il faut en moyenne entre 90 et 100 jours pour vendre son logement (seloger.com).

N’hésitez pas à nous contacter

    

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